‘Lo vivido y lo sucedido: un día perfecto’
Conferencia y exposición en el marco del encuentro '
Carte d’identités. L’espace au singulier'
Centre Culturel International de Cerisy
Cerisy-la-Salle, Francia
22 al 29 de julio del 2017

a) Una diana es, en si misma, una plantilla diseñada para la cuantificación y cualificación de datos: nuestra habilidad para impactar mediante el lanzamiento de un objeto en un punto concreto: lugar donde se encuentra el deseo. Conquistarlo supone, habitualmente, una recompensa: lo deseado. Para lograrlo intervienen otros factores más allá de la propia pasión y voluntad: habilidad física, concentración intelectual y emocional y el inevitable azar. Es decir la vida misma.
b) La memoria almacenada en los data center no es verdad: ha sido recogida con modernas tecnologías que prescinden de la intermediación humana. La verdad sobre lo sucedido no está en los hechos pasados, está en la realidad de lo recordado. La cartografía de lo vivido es construida día a día a través de nuestro relato singular. Asumiendo que es esta una cartografía que como toda verdad cambiará con la perspectiva que crea el tiempo.
a, b) Dos cartografías emocionales que se complementan: la primera proyecta el futuro mediante el deseo; la segunda revisita el pasado desde la perspectiva.


Centre Culturel International Cerisy



El centro cultural ha sido espacio de reflexión y debate durante más de un siglo para la intelectualidad en Francia. En la fotografía algunos asistentes de los años veinte: André GideJean-Paul SartrePaul Valery, entre otros




Piezas expuestas
'Mi ciudad'
'Dorme bem, perdiçao'
'Un ex amigo'
'
Lo vivido, lo sucedido' (imagen inferior, detalle)



Las anteriores piezas conviven con las adaptaciones de los trabajo editoriales publicados originalmente en el diario argentino Clarín:
'La Barcelona de Antoni Gaudí
'El genocidio de Ruanda'
'El Buenos Aires de Jorge Luis Borges' (imagen inferior).





Hoja de sala

CHRONIQUES DE LA SPATIALITÉ
Jacques Lévy*

Jaime Serra est un inventeur d’images qui se consacre, pour l’essentiel, aux médias de masse. Il dirige le vaste domaine de l’image au quotidien catalan La Vanguardia. Il est reconnu comme l’un des graphistes les plus remarquables de son époque. Il a collaboré à de nombreux organes de presse en Europe et en Amérique latine.
Serra se situe dans un univers hybride, où se rencontrent deux objectifs : rendre l’information accessible à un large public en la transformant en messages aisément accessibles et utiliser les langages visuels dans une visée esthétique en assumant les contraintes lourdes qu’impose la presse. Comme le montre cette exposition, le résultat est multiple, mais l’un des fils conducteurs est l’alliance de l’imagination et de la simplicité, qui ne s’affaiblissent pas mais au contraire se confortent mutuellement.
Se dégage alors une approche contemporaine de l’esthétique au moins aussi inventive que celle des arts plastiques marchands, mais aussi profondément diégétique au sens où le monde extérieur à l’artiste est pris au sérieux comme tel, comme un ensemble d’environnements qui ont leurs logiques propres, dignes d’intérêt, et qu’on ne peut impunément ignorer ou briser.
Cela se traduit particulièrement lorsque Serra lorsqu’il s’intéresse aux pratiques géographiques des individus, et de lui-même au premier chef. Il est un chroniqueur attentif et poétique des spatialités d’aujourd’hui, mettant en scène à la fois l’épaisseur multidimensionnelle de chaque singularité et la complexité de la relation entre acteurs et environnements.
Cette manière d’aborder l’habiter assume l’obsolescence de l’opposition matériel/idéel : nos désirs et nos souvenirs, notre tendresse vis-à-vis de la proximité ou de l’altérité, nos malaises spatio-temporels et toutes les espèces d’écart entre l’objectif et le subjectif constituent une part de ses matériaux. Serra nous montre aussi concrètement sa définition de l’aujourd’hui : simultanément davantage de société et davantage d’individu, avec, dans leurs rapports, de chaque côté, la force, prégnante et prenante, de la singularité.

*Jacques Lévy es geógrafo, especializado en geografía política y profesor en la Escuela Politécnica de Lausana (Suiza) 
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